Benjamin la malice

Publié le 17 Août 2009

Bonjour. Aujourd’hui, je vous présente M. Benjamin Lubszinski.

M. Lubszinski va nous expliquer quand il faut consulter un psy.

L’intervention se fera depuis le cabinet Lubszinski à Paris.

Benjamin nous expliquera les raisons d’aller voir un psy. En effet, lorsqu’on a un problème, il est important de « ne pas perdre son temps », l’intérêt étant que l’on va « ainsi gagner du temps » afin de pouvoir « s’en sortir plus rapidement ».

Le sourcil froncé, probablement par une franche préoccupation, et avec tout le sérieux du costume, Benjamin nous expliquera que « le premier réflexe n’est pas d’aller consulter un psy » surtout si on a déjà la solution. Néanmoins, si on connaît des problèmes d’insomnies, d’anxiété, de doute, des pertes de motivation ou de joie de vivre, etc., il est recommandé de gagner du temps. Car souvent, malheureusement, avant de consulter, les gens perdent du temps.

On y comprendra que le psy est un « coup de pouce », un moyen d’aller plus vite. M. Lubszinski nous expliquera aussi que nous ne sommes pas mariés avec notre psy et nous suggèrera d’exiger de celui-ci qu’il nous apporte des résultats concrets, comme n’importe qui que vous employez, puisqu’il est à votre service. En principe, rien ne devrait vous empêcher de lui demander de faire la vaisselle. A plus forte raison si ça vous permet de gagner du temps.

Ah ! petite précision : en ce qui concerne les résultats, ils ne sauraient être exigés dès le départ, puisque « il faut un petit peu de temps » pour que les choses se mettent en place.

Voilà. Maintenant vous savez, il ne faut plus hésiter, allez-y, c’est le moment.

Bon, après pour les plus férus de psychanalyse, vous pouvez aussi, si vous le voulez, approfondir l’enseignement de Benjamin Lubszinski, en cliquant sur le lien qui suit, lien où il vous expliquera la psychanalyse Lacanienne, l’une des plus fascinantes.

Dans ce lien, Benjamin nous apprend que Lacan a vécu 60 ans (et non pas 80) et que l’on l’appelait « le Charlacan » - ce qui est, à mon avis, la preuve évidente que Lubszinski a la tête sur les épaules. On apprend aussi que Lacan, s’est inspiré de la cybernétique pour enrichir les concepts fondamentaux de la psychanalyse ainsi que tout un tas d’autres choses. Mais surtout on comprend enfin le fin du fin, le sésame des sésames, l’agalma de la psychanalyse lacanienne : le bien-nommé Stade du Miroir.

Alors, sans doute parce qu’il est très concerné par la théorie du Stade du Miroir, Benjamin va mobiliser tout son corps pour expliquer de quoi il s’agit, allant jusqu’à joindre ses mains l’une contre l’autre et à fermer ses poings au niveau de son visage pour nous expliquer « ce moment fondamental du développement ».

Car le stade du miroir ce n’est ni plus ni moins que le moment où on explique à l’enfant que l’image qu’il voit c’est pas lui, - alors que si - parce que comme ça il prend conscience de son existence dans le rapport dialectique à l’altérité du kinder surprise.

Enfin, en somme, la psychanalyse lacanienne est vraiment « très très riche », puisqu’on ne sait jamais sur quel pieds danser quand on va voir un psychanalyste lacanien-lunatique. Cet analyste, sans doute très très riche, peut-être tour à tour bienveillant, tyrannique, agréable, désagréable, car quand même, c’est une analyse « théâtral ». L’autre chose très étonnante avec cette fascinante analyse lacanienne, c’est qu’on ne sait jamais combien de temps dure une séance. Parfois vous rentrez et le psychanalyste lacanien vous dit « hop ! vous partez ».

Non, vraiment c’est une analyse très très riche.

Enfin, pour finir « n’hésitez pas à revenir aux texte de Lacan, c’est des textes toujours très très amusants » nous conseille Benjamin avant de nous souhaiter « d’ici là » une « très très belle vie ».

Puisqu’on y est, je m’associe à lui, vous souhaitant aussi une très très belle vie.

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S
<br /> <br /> vu et revu et toujours autant envie de vomir. Merci à lui, je crois que je commence à mieux comprendre ce qu'est la perversion.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
Lacan dit je crois quelque part (!) qu'aussi bien, l'on pense avec les peauciers du front. Il s'appuie ce disant sur l'exemple du hérisson, animal renfrogné s'il en est.Parions que Lacan aurait eu connaissance d'un tel olibrius qu'il l'aurait avantageusement propulsé au pinacle de son propos, tant les plissements frontaux du benjamin rivalisent d'audace avec son propos, le sourcil ponctuant avec un bonheur inagalé cet ensemble qui projette aux oubliettes de l'histoire ce que l'on nomma le style kitsch (Kundera en parle comme une sorte de forclusion de la merde dans l'existence - notre barbichu d'occasion pousse le genre hors de ses limites, il me semble). Merci donc, François, de contribuer à la postérité d'une telle engeance coachée. A-t-il eu la grace de connaitre notre puissant intéret pour son genre?
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P
c'est important la veille concurrentielle.
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R
Ah..ahahahahahahahah.... merci françois, merci, ce type est à mourir !!! et cette belle barbe de psylosophe (lui servant sûrement à refuser sa jeunesse) il est extraordinaire... ces mains, ces sourcils, cette piété dans le regard, ces gestes, il me rapelle quelque chose... je sais pas, un pasteur ou un libéral américain ???mais il est vrai qu'il faille craindre pour son propre stade du miroir à ce gentil narcisse du brave new world...ça tombe bien je vais voir ma psy tout à l'heure, nous pourrons en rire... (et en pleurer un peu) ah, oui, d'ailleurs, moi je vois une psy, ce qui au vu de ses phrase (bonhomme, lui, etc) ce monsieur doit ignorer l'existence de psy non barbus et même, féminin...merci françois, merci, heureusement que tu veilles...
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C
Lubzinski: c'est espagnol non ? Tu as la version VO ?Non franchement , l'individu est apaisant, endormant, relaxant. J'adore et j adhere.Bravo pour cette nperleBenjamin président !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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